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26 janvier 2004


Y a t il une vie après le club Dorothée ?

 

 

De notre correspondant François Pill

 

François Corbier nous prouve que lorsqu'on a reçu des tartes à la crème sur la tronche entre deux mangas débiles pendant des années, on peut retrouver une crédibilité en montant seul sur scène avec un répertoire de chansons à texte.

 

Qui ne se souvient pas de Corbier, l'inoubliable compère de Dorothée, Jacky et des musclés avec ses tubes " le nez de Dorothée " ou " femme à barbe " qui ont fait l'éducation musicale de toutes les têtes blondes des années 80 et 90. Mais alors que certains de ses collègues comme Bernard Minet surfent sur la vague des adolescents en réalisant des spectacles minables dans des discothèques de seconde zone, l'homme à la barbe rousse a bel et bien tourné la page. Il est revenu à sa première fonction à savoir chansonnier. En effet, avant d'avoir investi la petite lucarne, il se produisait régulièrement au caveau de la république avec des chanson humoristiques, l'un de ses plus grands succès s'intitulait " Charlemagne et son neveu Roland " et faisait référence à De Gaulle et Debré. Puis, Jacqueline Joubert (la célèbre speakerine, mère d'Antoine De Caunes) lui proposa une rubrique dans l'émission " Récré A2 ", et de fil en aiguille, il se retrouva au " Club Dorothée ". Emission au sein de laquelle, il n'était pas animateur mais comédien. En effet, chacun avait des textes écrit par Jean-Luc Azoulay (le A de AB productions) et la place laissée à l'improvisation était minime. Il quitte le programme en 1996 - soit un an avant son retrait de l'antenne - suite à un ras le bol : " je ne voulais pas qu'on me mette toutes les tares de TF1 sur le dos, on était que de simples marionnettes ". Cependant, il ne regrette pas cette époque où il " gagnait 50 000 francs par mois à faire l'andouille ! "

 

Après cet épisode, il passa quelques années à se faire plaisir en dépensent l'argent gagné sur la première chaîne. Puis sur le conseil de plusieurs amis, il décida de retrouver ses premières amours à savoir sa guitare en écrivant des textes dans la lignée de ses modèles Georges Brassens ou Bob Dylan. Cependant, le chansonnier n'a jamais connu le train de vie d'une rockstar puisqu'il est marié avec la même femme depuis 1966 et n'a abusé d'aucunes substances illicites. Il vient de sortir un album " live " enregistré lors de la fête de la musique à Mâcon ou le chanteur comme le public avait un peu trop abusé des bons produits du Beaujolais ce qui laisse transparaître une ambiance " inédite ". Ces deux derniers disques sont auto produit et lorsqu'on lui demande pourquoi les grandes majors ne s'intéressent pas à lui, il rétorque qu'elle " préfèrent investir des millions sur des artistes éphémères ". Quant à son avis sur la télé-réalité, il dit que " ça a toujours existé avec les radio-crochets mais que lorsqu'on est obligé de faire une fellation dans un château, ça devient douteux. On est soit chanteur, soit hardeur ". Pour la troisième année consécutive, il se produira dans la petite salle du " thou bout d'chant " devant un public composé d'ancien téléspectateurs devenus grands et d'amateurs de chansons à texte. Si l'on devait comparer François Corbier à quelqu'un, son univers est plus proche de celui de Lynda Lemay que de Patrick Topaloff. Loin du star-system, cet artiste attachant nous prouve qu'il n'y a pas que la télé dans la vie, à bon entendeur…


A suivre, Eagle Eye, un enfant cherry

 

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