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/ BUSINESS NEWS

26 octobre 2004

 

Jean-Louis Sevez : un trophée en or massif
 


Photos © Nico / Rhonealpespeople.com
et Patrick Ruchdi / Femmes en or

 

Par Marc Polisson

 

Des photos de célébrités qui courent sur les murs, des trophées, des tee-shirts… Nul doute, nous sommes bien dans le bureau d’un roi de l’événementiel. Celui de Jean-Louis Sevez, organisateur des Femmes en Or, un événement annuel qui rassemble chaque année people et médias sur les pentes de Courchevel. Un trophée qui constitue la pépite de son agence. A combien de Carats ?

 

Originaire du Vivier du Lac dans une famille savoyarde depuis le XVIIème siècle « au moins ! » Jean-Louis Sevez est issue d’une famille d’épicier fabriquant de sirops et liqueurs. Confortablement installé à la terrasse de « La Frégate » sur les bords du lac du Bourget, il nous raconte comment il a arrêté avant le BAC – ce qui a l’art de conforter Nico, le directeur de nos publications qui déjeune avec nous. Chacun y va de sa formule : « Moi j’ai Bac –1 ! » rigole Nico pendant que Jean-Louis renchérit : « et moi, je me suis arrêté devant l’école ! » Il n’a pas eu à chercher très loin pour trouver son premier job. Au bas de l’échelle – dans les deux sens du terme – il range les cartons de palette dans l’entrepôt familial avant d’intégrer le service fabrication de la maison Dolin. Sirops de fruits et liqueurs sont au catalogue. En 1970, ayant raté son Bac, il s’embarque pour la Nouvelle Calédonie à 300 km de Nouméa en tant que fourrier.

 

Une main devant…

 

En 1972, ça lui a tellement plu qu’il repart, les mains dans les poches. Il sera vite obligé de les sortir. A défaut de faire la manche, il dort sur un banc place des Cocotiers, vit de petits boulots (livreur de pains…) avant d’être engagé comme comédien à la « La Dolce Vita » un cabaret local « qui a probablement fermé depuis que je n’y suis plus ! » rigole-t-il. Un soir Fernand Reynaud est assis au premier rang. Avant d’aller le féliciter dans sa loge. Deux flacons de champagne plus tard, ils sont copains. FR le prend sous son aile. Sur Radio Nouméa, ils co-animent une émission.

 

Mais les bonnes choses ont une fin. Pas très glamour le retour. FR passe à Aix Les Bains en spectacle seconde mi-temps au Gaulois à raconter des histoires (tous les spectateurs avaient suivi) Trois semaines plus tard, FR décède accidentellement au volant de sa RR. JLS décide de tout arrêter. Des 10 années qui suivront au sein de l’entreprise familiale, Jean-Louis ne retient surtout que les fêtes qu’il organisait en parallèle, témoins xxxxxx  de ses premiers pas dans l’événementiel. L’organisation des compétitions de golf d’Aix-Les-Bains lui permet de côtoyer du beau linge. De soirées en trophées, la démangeaison deviennent de plus en plus forte : « Si je monte mon agence, me faites-vous bosser ? » lance-t-il un soir à Patrick Tambay et à Alain Prost. Et c’est le champion du monde de F1 qui l’accompagne pour ses premiers pas en 1988. Jean-Louis fait le grand saut en solo. Jean-Louis Sevez Organisation est née. Ses deux premiers budgets, les RP d’Alain au grand prix de France et les lunettes Vuarnet.

 

Un Savoyard dans le poste

 

En 1992, alors qu’elle couvre le Grand prix de France de rafting, Sophie Davant lui propose de faire de la télé. Gag ? Même pas ! Laurent Cabrol ayant préféré les espèces sonnantes et trébuchantes de TF1, la place est libre sur France 2 version Hervé Bourges. « Les débuts ont été terribles ! » se souvient Monsieur Météo affublé d’un total look qui l’était tout autant : petites moustaches et lunettes rondes… on n’a pas réussi à chiper la photo. Si deux ans plus tard, l’aventure télévisuelle se termine sur un échec (l’émission « Eclats de rire » est stoppée au bout d’un mois, elle aura eu pour mérite de laisser des traces indélébiles sur… son carnet d’adresses. Des noms et des numéros de téléphone marqués à l’encre rouge de l’amitié. Gérard Holtz, Patrice Laffont et surtout Laurent Boyer fidèle parmi les fidèles. 

 

Trophée en or massif

En 1991, Danielle Chatain lui annonce qu’elle souhaite organiser un événement sur les femmes cuisinières à Méribel. Le déclenchement de la première guerre du Golfe fait capoter l’affaire… Plus personne ne veut monter dans les avions. « Ce n’est que partie remise ! » temporise Méribel qui reporte à l’année suivante… avant de se désister en octobre. « Grosse déception ! » soupire JLS qui ne va épiloguer sur le sujet. Les JO l’aident à tourner la page de cet acte manqué. Il a en charge l’animation d’une des stations récipiendaires Courchevel. Entre deux batailles de boules de neige, Michel Giraudy, patron de l’OT de la station, lui glisse qu’il rêve d’accueillir un évènement de prestige. « En 10 minutes, il a acheté le projet conçu au départ pour Méribel » se souvient JLS. Bien lui en a pris ! L’an dernier, les retombées presse des Femmes en or ont été évaluées à 8 M€ par l’Argus de la Presse (pour un budget compris entre 700 000 et 1 M€). Dans la station savoyarde, ils sont une poignée à croire à l’aventure. Michel Rochedy (Le Chabichou), Pierre Schooneman, Directeur Général de Neutrogena, Jean Berchon (Moet & Chandon). Whirlpool et Amaury Finaz de Vilaine arrivent dès la seconde année. Partenaire titre de l’évènement, le roi de l’électroménager affiche une fidélité qui dure depuis 12 ans (autant que la durée de vie moyenne de votre frigo ! Espérons que Jean-Louis a pris l’extension de garantie !)

 

Depuis plus de dix ans, environ 250 invités, personnalités du monde des médias, du spectacle, du sport et du cinéma fuyant la grisaille parisienne viennent s’encanailler le temps d’un long week-end. Une sorte de classe de neige VIP au premier rang desquels on retrouve PPDA avec ou sans Claire Chazal, Bernadette Chirac sans Jacques, Johnny et LaetitiaMuriel Robin et Mimie Mathy… longtemps drivés par Framboise Holtz, associée dans l’événement, qui était jusqu’à présent chargée de faire le lien avec les people parisiens. Jean-Louis a racheté ses parts cette année. Quel prix pour ce morceau de pépite ? « ça ne te regarde pas ! » réplique en riant l’homme d’affaires pas savoyard pour rien.

 

Dès l’automne, un comité d’élection composé de 50 personnalités présélectionne les femmes qui se sont distinguées au cours de l’année dans leur catégorie (art, cinéma, com’, entreprise, mode, recherche, spectacle et sport). Au départ très paillette, le concept a évolué en récompensant désormais des femmes engagées comme Marine Jacquemin et Ingrid Bettancourt. Dans le même esprit, le prix « Femme de cœur » a été décerné l’an dernier à Stéphanie Fugain pour sa Laurette. Un an plus tard, au même endroit, Stéphanie présentera le bilan du programme réalisé au profit de son association et ses projets à venir avant de passer le relais à Gisèle Tsobanian (les toiles enchantées). Nouveauté de l’édition 2005, la remise d’un prix recherche. Des sujets sérieux pour ne pas dire graves qui n’éclipsent pas la convivialité, toujours au rendez-vous. Point d’orgue d’un week-end de fête, la soirée de remise des trophées et la soirée du Chalet de Pierre animée bénévolement (c’est suffisamment rare pour être souligné) par Laurent Boyer. « Il est plus qu’un Monsieur loyal, c’est mon alter ego ! » précise Jean-Louis.

 

« Les Femmes en or » sont donc devenues au fil du temps la référence parisienne du début de saison. Un événement signé Sevez mais classé Seveso. Car il représente à lui seul plus de 50% du CA de son agence. « C’est vrai que c’est dangereux. D’où l’idée de développer avec mon épouse Catherine d’autres concepts comme Femmes de goût (reportage page 22, ndlr) ». Et d’aligner les prestigieuses références qui, tout au long de l’année, le font virevolter. D’Antibes au Touquet, Jean-Louis enchaîne donc les  conventions et les séminaires… avec une obsession au ventre : l’ambiance ! « Quand la recette fonctionne, c’est magique ! Je remplis la boite à souvenirs des participants ! » Et dès qu’il a une minute, il remplit aussi celle de ses deux filles de 7 et 9 ans à bord de son bateau sur le lac du Bourget.



gA suivre, La rose et la gloire de Jean-Pierre Guillot


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